Le chemin de Compostelle est un lieu de rencontre. Il est possible de rentrer en relation et d'échanger avec toutes les nationalités d'Europe, avec des gens des deux Amériques, avec des Asiatiques et des Australiens, des Africains...
Le chemin est un lieu de tolérance. Certains sont sur ce chemin pour des raisons religieuses, d'autres sont agnostiques et s'interrogent, d'autres sont là pour des raisons sportives, d'autres sont en recherche de sens ou en recherche d'eux-même. Certains, et peut-être la plupart, sont tout cela à la fois...
C'est un chemin de solidarité qui se vit d'autant plus facilement que le but final est le même pour tous et qu'il n'y a plus la barrière du statut social.
Pour que tout cela puisse exister et se poursuivre, surtout quand il y a beaucoup de monde sur le chemin, il faut au minimum respecter quelques règles simples et de bon sens.
En voici quelques unes...
Punaises de lit
C'est un fléau qui se propage sur le chemin.
Chaque pèlerin doit pour ce qui le concerne participer à son éradication.
Qu'est ce qu'une punaise de lit ? Comment participer à son éradication ?
Vous trouverez les réponses en cliquant sur ce lien.
Déchets.
Ne rien jeter sur le chemin. Prévoyez dans votre sac une place pour mettre les déchets du repas, les emballages, les bouteilles et les papiers de toutes sortes.
Le bruit et les lumières dans les dortoirs.
Si vous partez tôt le matin, prendre des précautions pour faire le minimum de bruit, ne pas allumer les lumières tant que des pèlerins dorment encore, se servir de sa lampe personnelle.
Si vous rentrez dans les dortoirs après 22 h il est normal que les lumières soient éteintes. Dans ce cas il faut être le plus discret possible pour ne pas réveiller ceux qui dorment déjà, même si vous avez arrosé votre dîner d'un peu trop de Rioja...
Retenir son logement
Sur le chemin, en France, il est parfois souhaitable de retenir, la veille ou le matin, son logement pour le soir. Compte tenu des incertitudes certains retiennent 2, voire 3 possibilités de logement pour un même soir. C'est une pratique peu recommandable.
Si par hasard vous y étiez obligé, alors il est impératif de faire savoir, au plus tôt, à celui que vous n'avez pas retenu, que vous n'irez pas chez lui.
Certains ne le font pas, et ce au détriment de deux types de victimes :
1 - le pèlerin qui n'a pas trouvé de couchage et qui va devoir tardivement faire des kilomètres supplémentaires
2 - l' hébergeur qui a attendu en vain et qui a dû refuser un toit pour la nuit à un autre pèlerin de passage.