6 étapes : 111 km du 9 au 14 septembre 2013
Le premier jour le chemin suit la Nive sur un chemin goudronné plat et agréable jusqu’à Ustaritz.
Dès le second jour, le chemin entre en Espagne et le relief s’accentue.
Les étapes 3 et 4 sont les plus dures avec le franchissement de plusieurs cols. Le paysage de montagne doit être magnifique, malheureusement, j’ai marché dans le brouillard et la bruine pendant ces deux jours.
Les villages basques sont superbes, avec leurs grosses maisons bien entretenues.
Le dernier jour, en Navarre, le paysage change et devient sec.
Après cinq jours solitaires, où je n’ai rencontré qu’un autre pèlerin à Berroeta et à Olagüe, la rencontre avec le Camino Frances, quelques kilomètres avant Pampelune est un choc : il y a des pèlerins partout.
Où est le calme des petits chemins de montagne ?
En Espagne, les « albergues » réparties de manière raisonnable sur le parcours, sont confortables et bien équipées.
La permanence jacquaire, à la cathédrale de Bayonne (du lundi au samedi, en saison) fournit des indications précieuses sur les hébergements, en France comme en Espagne, ce qui doit permettre d’éviter les logements assez chers à Ustaritz où il n’existe pas de gîte.
En résumé : un chemin bien agréable pour une mise en jambe et qui évite le passage par Roncevaux.
Joël Clouteau le 11 nov 2013